EVOLUTION TOUR : climbing with Mrazek

Mrazek vs RIBIERE

Après une petite soirée de retrouvailles avec Helena Lipenska et Thomas Mrazek, nous sommes rendus sur un petit site de bloc. Génial ! J'ai comme coach le Thomas qui a mal aux doigts et donc ne peut pas grimper.
Maintenant avec l'entrainement avec Natalija Gros et celui de Thomas Mrazek, mon style d'escalade change et le temps d'adaptation sera sûrement un peu long. Et oui, comprendre que j'ai besoin de souplesse et de technique fait un peu mal au moral mais c'est pour mieux repartir. Donc de ce fait, j'accepte ce nouveau challenge.
Alors commençons par le problème N°1 (après échauffement) où j'avais du mal à saisir les nouvelles règles. Je m'exlique...Autant ce bloc serait passé plus vite auparavant et pourtant ce jour d'entrainement me fait perdre tous mes sens de "bourrin". Calmes toi Petitou, ça va bien se passer.
Le coach décide d'arrêter les frais et me prospose des passages disons plus techniques et bizzarement je m'en sors mieux. Que penser de cela ? J'ai une deuxième explication à ce problème. Lors de ce voyage, j'ai perdu 6 kilos, je me sens parfois très fatigué mais à l'inverse me sens plus leger ; alors je puise dans mes réserves. Alors choisir la force ou la technique, j'opte pour la technique. Ok ! Je ne suis pas vieux mais quand même à un certain âge et après 15ans de pratique, les règles ne sont plus les même.
Je rajouterais aussi que le fait de grimper avec des forts grimpeurs me mets parfois la pression tout seul. Je veux leur prouver que j'ai un bon niveau et du coup c'est l'inverse qui se produit. Après une bonne discussion avec les protagonistes (Natalija et Thomas), le problème va s'effacer.
C'est une chance de grimper avec de grands sportifs qui permet d'ourir un peu ses horizons et effacer des à-priori sur les compétiteurs car en définitive, nous avons tous le même intérêt et la même philosophie ; cad l'amour de l'escalade.
Voilà, nous continuons nos rollos avec Thomas et à plush

NB: au fait y'a un article sur le Padani contest ici et ici

Maintenant vous pouvez retourner dans votre canapé.

Philippe RBIERE