lundi 2 mars 2009

EVOLUTION TOUR : Berlin


Le moment que je redoutais dans ce voyage, est de faire ses adieux ou aurevoir. Alors comme un lâche ou un égoïste, je coupe ses instants pour éviter de me fondre dans leur vie. Juste le temps de quatre jours en la compagnie de Miriam et Stefan, ainsi que les grimpeurs venus à ma rencontre que je me sens trop à l'aise. Quand je commence à cuisiner chez l'hôte, par ce geste je simplifie mon remerciements et mes adieux. Même si je commence à me débarrasser de mon bouclier qui m'empêchait parfois et peut être à tort de converser avec les inconnus. Cela m'est souvent arrivé de sentir seul dans un lieux où les gens parlent entre eux et je ne sais à qui parler. C'est bizarre ! En apparence, j'ai souvent l'air ouvert mais j'ai aussi des relans de solitude qui me reviennent à moi sans crier gare. Alors ce voyage me permet d'apprendre ses tocs pour les amoindrir. C'est une expérience douloureuse quand on y mets des adjectifs, des pensées paranoïaques, des problèmes qui n'existent pas...on se ment. Lorsque les pensées s'atténuent, on est désolé. Heureusement, j'ai le temps de choisir ce style de vie qui n'est pas sans conséquences et cela je le recherche depuis des années. Peut être qu'en un an, je comprendrais bien des choses.
Sans le savoir, je viens de transiter sur mon prochain sujet.
Berlin...
Mon GPS m'emmenait au Check Point Charlie. Pour des raisons personnelles, il me semble nécessaire de se rendre sur ce lieux par rapport à l'histoire du monde, des juifs, des français, etc. Pourtant, on dirait que nos mémoires sont courtes...regardons autour de nous.

Je n'ai pas encore voyager assez suffisamment dans le monde mais tout de même, pas besoin d'aller ailleurs pour se rendre compte que le racisme existe encore. Et de quelconque manière, vous rajouterez !
Ensuite, plus loin j'aperçois à côtés des mauvais magasins souvenirs, un morceau du mur de Berlin.

No comment...

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